dimanche 20 avril 2014

APB - Comment sont sélectionnés les futurs étudiants ?

Sur quels critères sont sélectionnés les élèves de terminale lors de la procédure Admission Post Bac ?


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Admission post-bac. Une fois que les élèves de terminale ont saisi leurs voeux d'orientation, sur quels critères seront-ils retenus ? Trois établissements livrent leurs recettes pour choisir leurs recrues.

Les dés sont jetés ! Le gigantesque portail de l'admission post-bac (APB) a fermé ses inscriptions le 20 mars. 667 000 élèves viennent d'y poster leurs voeux pour la rentrée. Certains se rongent aussi les ongles pour savoir comment la grosse machine APB va gérer leurs souhaits... et décider de leur avenir. Les règles sont bien différentes d'un cursus à l'autre. Voici trois exemples très concrets : une faculté, une prépa et un BTS. Les confidences des profs ou proviseurs qui font le tri dans les centaines de candidatures qu'ils reçoivent parfois sont autant de précieux conseils pour la dernière épreuve qui attend les futurs bacheliers : classer leurs souhaits. Ils ont jusqu'au 10 juin pour le faire.

1er cas : Licence de sport à Poitiers.

Le spectre du tirage au sort. En théorie, il n'y a pas de sélection à l'entrée en licence dans les universités. Quand le nombre de places est suffisant, les gigantesques serveurs d'APB accordent un oui ferme et automatique à tous les candidats. Mais, dans certaines filières, la demande explose : c'est le cas à Poitiers (Vienne), pour la licence de Staps, voie royale des carrières sportives. « L'université devra refuser des élèves, mais elle n'a légalement pas le droit de sélectionner ses candidats comme une grande école, explique Bruno Magliulo, membre du comité de suivi d'APB et conférencier spécialisé dans l'orientation. Elle va donc se baser sur un critère géographique. » Les lycéens du département sont prioritaires. En Ile-de-France, ce critère a aussi cours : pour la Sorbonne, les lycéens parisiens sont servis d'abord. Viennent ensuite ceux des académies de Versailles et de Créteil et enfin les provinciaux. Et si le critère géographique ne suffit pas ? « Alors l'université tire au sort ses élèves en présence d'un huissier, affirme Bruno Magliulo. Poitiers s'y prépare pour cette année, et là, que l'on soit champion olympique ou élève très moyen et pas très sportif, les chances sont les mêmes. »

Le Parisien, 14/04/14

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